Alphathink [2022/07/13] Réflexion sur notre mobilité contemporaine. Mise en gare : B-Rail est national et le restera à 100%. Un devoir civique obligatoire comble rapidement un déficit.
Les transports partagés, c’est l’avenir. Nous le constatons tous, l’oxygène vient à manquer. D’autre part, l’encombrement des voitures personnelles n’est plus acceptable dans un monde de plus en plus densifié d’humains et tout particulièrement en milieu urbain.
Les transports partagés sont cependant de plus en plus privatisés et cela pose problème.
De partout, les communes tentent de trouver des solutions pour répondre à leurs habitants de plus en plus précarisés.
—> Il est étonnant que le fédéral n’enclenche pas une obligation d’un service citoyen, semblable à un service militaire. De fait, si les transports partagés appartenaient à l’État, il serait aisé de faire participer chacun à la gestion des réels besoins comme la mobilité. Par ailleurs, les habitants de plus en plus pauvres bénéficient souvent d’allocations sociales. N’est-il pas un échange utile à trouver pour combler les déficits budgétaires et empêcher la progression des dettes toujours destinées aux générations futures?
En ce qui concerne Villo, c’est-à-dire la flotte de vélos partagés à Bruxelles et qui existe dans de nombreuses autres villes européennes sous d’autres appellations, l’initiative est porteuse de sens, mais critiquable.
Le manager de Villo est JC Decaux qui profite en échange de la gestion de l’outil d’un droit à la publicité.
L’espace de la ville est donc partiellement loué, mis à disposition pour cet acteur de la mobilité/publicité.
Il est souhaitable que les villes négocient qu’un des deux côtés de la publicité puisse bénéficier à renforcer les annonces de son patrimoine et de ses activités culturelles. Sans doute est-il aussi à penser qu’il devrait être refusé que les publicités annoncent des besoins totalement irraisonnés tels qu’une voiture personnelle.