• PROJET MULTIMEDIA : INSTALLATION AUDIOVISUELLE INTERACTIVE
• Idée originale de Rosa Corona alias Charon R.C.
• Artistes associés au projet : Manu de Castillon et Sandrine Droubaix
• Installation soutenue par IMAL asbl
• Réalisation de l’installation : 19 novembre au dimanche 4 décembre 2005 IMAL workshop, dans les locaux de Nadine vzw à Ixelles, Bruxelles.
• Exposition dans les locaux de NADINE vzw le 3 et 4 décembre 2005.
• Exposition Parcours des Artistes du 06 au 21/05/2006 à l’ATELIER DU WEB de Saint-Gilles.
2005 — Parcours interactif à vélo dans la ville de Bruxelles
Prendre place sur un vélo d’appartement, actionner les pédales pour visualiser un univers urbain, c’est une manière d’aborder le thème de l’itinéraire et de sensibiliser à la conduite à l’intérieur d’une ville. Et c’est aussi une invitation à incarner un objet humanisé avec un point de vue situé à 30cm du sol.Tout au long de l’expérience interactive, les spectateurs / cyclistes pédalent en solitaire pour créer le rythme des images projetées sur le mur blanc, ainsi que le son synchrone. L’espace d’un instant, chaque spectateur/acteur devient, l’oeil du vélo et entend son esprit.
Doorheen de blik van een fiets focust deze interactieve installatie op het probleem van het gelijktijdig gebruik van de openbare weg door verschillende gebruikers. De twee ongemotoriseerde Wielen spelen de rol van protagonisten, en nemen ons mee naar het hart van de stad.… Botsing, kakafonie van toeters, slaande portieren, het ruisen van de wind, ik trap en trap. Al denkend druk ik me uit, en reageer onmiddellijk…
1. DESCRIPTION DU PROJET ARTISTIQUE
Le film dévoile les rues de Bruxelles, filmée depuis l’oeil du vélo. 30 minutes de rushes continus, le film tourne en boucle sur un écran d’ordinateur devant lequel se trouve un vélo fixé au sol (sorte de vélo d’appartement). Le spectateur est invité à pédaler. Le vélo est relié à une dynamo (envoyant un signal son à Max Msp qui analyse le facteur de vitesse) et projette les images du parcours urbain qui est divisé en blocs s’enclenchant de façon aléatoire pour éviter le risque de voir toujours le même parcours. En fonction des images (feu rouge, plaque de voiture fixe) l’actant doit trouver la bonne vitesse du contexte (il est aidé d’un compteur kilométrique s’affichant é l’écran); en cas d’échec, il superpose des images ( à raison de 2/3écran)et des sons incongrus au dessus de la séquence d’images du parcours qui enclenche alors un ralentissement pendant ce laps de temps. A l’inverse, après deux minutes de parcours en « harmonie », le participant incarne le vélo et entend sa voix intérieure. Le protagoniste (vélo) raconte sa situation; partageant des émotions, le statut matériel du vélo s’anime.
2. DISPOSITIF TECHNIQUE
L’espace:
Un vélo d’appartement placé au centre d’un espace d’au moins 10m2, est raccordé à un ordinateur qui est lui même raccordé à des baffles actifs et à un projecteur. Au centre du plafond, 1 projecteur dissimulé du regard est dirigé sur un mur. Aux extrémités du plafond, 2 ou 4 baffles actifs également dissimulés et dirigés vers le sol assurent l’habillage sonore. Face au vélo fixé au sol, 3m en avant, un mur d’au moins 2m2 sur lequel les images sont projetées.
Techniquement:
Le facteur d’interactivité est déterminé par la VITESSE dont l’analyse se fait grâce aux patches de Max msp + Jitter, logiciels propriétaires de l’Ircam. Une personne prend place sur le vélo, et en pédalant, active la roue qui est connectée à une dynamo reliée à un ordinateur via lequel Max MSP envoie le signal au projecteur pour afficher les images et le sons des hauts-parleurs situés dans les quatre coins de l’espace et jusqu’au plafond. L’image avance en fonction de la vitesse à laquelle l’utilisateur pédale. 24 images par seconde (vitesse de perception visuelle) est par défaut programmée sur la cadence d’une simulation du réel, soit selon chaque cas de figure allant de 0km/h (devant un feu rouge) à 10km/h.